Association Lacanienne Internationale du Languedoc-Roussillon
École Psychanalytique du Languedoc-Roussillon
J O U R N É E D E P S Y C H A N A L Y S E
J E A N – P I E R R E L E B R U N
M A R I E – J E A N S A U R E T
B O B S A L Z M A N N
R E N É O D D E
F R É D É R I Q U E F . B E R G E R
A G N È S B E N E D E T T I
J E A N – C L A U D E V I D A L
Entrée : 20 euros
10 euros pour les étudiants
Libre pour les adhérents de l’ALI-LR
Site Web : ecolepsychanalytique-lr.com
Contact : frederiquefberger@gmail.com
Sous ce titre nous souhaiterions poursuivre sur la question de l’articulation du singulier et du social. L’analyse des caractéristiques du monde contemporain a conduit à tirer un certain nombre de conséquences pour le fonctionnement
psychique des sujets qui l’habitent. La prise en masse des phénomènes (rassemblés dans ce cadre) exige d’être précisée et pour cela de revenir au plus près de la façon dont se débrouillent bien ou mal les sujets pour loger ce qui fait leur singularité dans le commun – et en déduire ce que pourrait-être l’acte du psychanalyste chez lequel ils portent leurs embarras ….. l’époque du Séminaire V, Les formations de l’inconscient (1957-1958), Jacques Lacan
Lacan dans le séminaire V \ »les formations de l\’inconscient\ » notait « que le premier rapport de réalité se dessine entre la mère et l’enfant, et c’est là que l’enfant éprouve les premières réalités de son contact avec le milieu vivant. C’est afin de dessiner objectivement la situation, que nous faisons entrer le père, dirai même pas son rôle et sa fonction de père – ce n’est pas une question , soit, en dehors du sujet, constitué comme symbole. Car s’il ne l’est pas, personne ne pourra intervenir réellement comme revêtu de ce symbole » (pp. 180, 187).
Il peut écrire alors : « Au premier temps et à la première étape [du complexe d’OEdipe], il s\’agit donc de ceci – le sujet s\’identifie en miroir à ce qui est l\’objet du lsoi, pour autant que la primauté du phallus est déjà instaurée dans le monde par l\’existence résultat. Pour plaire à la mère, si vous me permettez d\’aller vite et d\’employer des mots imagés, il faut et il suffit d\’être le phallus. » (p. 192).
Lacan soutiendrait-il qu’aujourd’hui encore, de façon générale, les institutions confèrent le « nom de père » et que la métaphore paternelle, du fait de cette existence du symbole « père » « agit en soi » ? Nous avons plutôt l’impression que les institutions « nomment le père » (et la mère) à des tâches éducatives et parentales : ce faisant, ainsi que Lacan le donnera à entendre du psychanalyste (9 avril 1974), ce « nommé à » objecte à ce que prendre la fonction relève de l’acte qui la fonderait.
Pour quelles conséquences pour l’enfant ? Comment réussit-il, s’il y réussit, à s’affranchir de ses parents pour rejoindre la communauté de ses semblables ?
De quel appui pourrait être la psychanalyse ?