Journées d’étude ALI 11 et 12 mars 2017 à Paris
retrouvez ci-dessous les enregistrements audio des interventions
Matinée : président : Didier De Brouwer, discutant : Pierre Marchal.
Journées d’étude ALI 11 et 12 mars 2017 à Paris
retrouvez ci-dessous les enregistrements audio des interventions
Matinée : président : Didier De Brouwer, discutant : Pierre Marchal.
Retrouvez ci-dessous les enregistrements des journées des 14 et 15 mars 2009.
Les actes sont disponibles aux éditions de l’ALI.
Argument:
En quoi les psychanalystes, comme les travailleurs sociaux, sont-ils interpellés par la question de l’institution?
Aujourd’hui, les professionnels du travail social et du champ éducatif sont exposés aux avancés d’un discours qui n’est pas sans rappeler l’univers des entreprises.
Dans ce discours, l’obligation de résultat se substitue à la traditionnelle obligation de moyens. Les réponses doivent trouver le chemin de la satisfaction d’attentes définies d’avance, court-circuitant ainsi la possibilité d’entendre des demandes singulières qui alors, reviennent sous forme d’un appel à toujours plus de satisfaction. Peut-être assistons-nous aux prémices de l’épuisement du principe institutionnel qui noue liberté individuelle et inscription dans l’ordre social. Un nouvel impératif de satisfaction et d’adéquation modifie cet équilibre au profit de la liberté proclamée de l’individu. Parallèlement cet impératif d’immédiateté entraîne des interventions intempestives, seulement réactives, qui empêchent tout questionnement.
– Jean-Pierre Lebrun : « Pourquoi l’action collective est-elle aujourd’hui en difficulté ? »
– Martine Trapon : « L’espace du travail social »
– Pierre Cadoux : « Comment empêcher qu’une décision soit possible? »
– Marie-Anne Dujarier : « Prendre sur soi : L’individualisation du travail d’organisation »
– Pierre Marchal « Pourquoi j’interviens en institution? »
table ronde : Les exigences de la liberté dans les pratiques professionnelles.
– Mariette Murat : »La liberté est astreinte »
– Françoise Rey : « Reste-t-il encore des libertés face à la nouvelle économie des institutions? »
– Philippe Candiago : « L’évidence : Un nouveau maître? »
–Elisabeth Olla-La Selve : « L’à-venir, d’une profession »
– Pascale Bélot-Fourcade : « Le praticable de la clinique, libertés et astreintes »
table ronde : « Ecrire ou ne pas écrire en situation professionnelle »
– Jacques Riffault : « Ecrire? Oui, mais autrement »
– Claude Guittin : « Ne pas écrire »
– Redoine Mehrfour, Gérard Streiff : « Atelier d’écriture, mode d’emploi »
– Etienne Oldenhove avec François de Coninck : « Un lieu, un temps pour accueillir la folie »
Département Psychanalyse et Travail Social
Sud Est
Séminaire :
« Nos métiers sont-ils praticables sans amour ? »
L’évolution de ces métiers dits impossibles qui consistent à gouverner, éduquer, ou psychanalyser, ajoutons sans être exhaustif, soigner, a eu pour effet d’évacuer la question de l’amour des discours et même parfois du vocabulaire des professionnels.
Pourtant, l’amour reste bel et bien la pierre angulaire de ces pratiques. La difficulté c’est qu’il s’agit en même temps du ressort essentiel de leur efficience et de la principale cause de leurs impasses.
C’est sans doute pour cette raison que face aux difficultés de ce paradoxe, nous tentons de nous en libérer, et le plus souvent en ne voulant tout simplement ne rien en savoir. Mais comme le rappelaient récemment Marcel Gauchet et Charles Melman il semble bien que tous nos efforts pour nous en affranchir aient jusque là été vains.
Alors ne serait-il pas plus judicieux de tenter de moins se défendre contre l’amour, y compris en continuant à méconnaître la façon dont il nous commande, pour tenter d’en savoir quelque chose ? Et pourquoi pas, à défaut d’en être plus servile, envisager de pouvoir parfois s’en servir.
Ce que nous proposons pour mettre au travail cette question de l’amour dans ces métiers dits impossibles, ce sont des « banquets » qui viseront à l’instar de celui de Socrate, une gageure, dire la vérité sur l’amour dans nos pratiques professionnelles. Pas toute bien entendu, mais au moins pouvoir en dire quelque chose quant à la façon dont cela se manifeste au cas par cas, et de la façon dont chacun trouve à s’en débrouiller.
Responsables :
Elisabeth La Selve, Philippe Candiago, Noureddine Hamama, Jean-Luc de Saint-Just
« Banquets » un samedi tous les deux mois dans une ville du Sud Est :
Lyon, Marseille, Grenoble, Chambéry, Nice,… de 10h à 15h
Inscription et règlement préalables nécessaires
samedi 13 juin 2015 à Marseille
Contact, inscription et coordination : Elisabeth La Selve 33 (0)6 45 57 86 89
CONFERENCES D’INTRODUCTION A LA CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE Année 2012-2013
Responsables : Maryvonne Febvin, JP Hiltenbrand, Claude Rivet
Dr Charles MELMAN, psychiatre, psychanalyste fondateur de l’ALI
le 6 avril 2013 à Sainte Tulle (Alpes de haute Provence)
Les sujets contemporains ne ressemblent plus guère à ceux d’hier, tant dans leur mode de vie et de relations que dans leurs idéaux. Nous en repérons les effets dans les évolutions de la famille moderne, dans l’organisation et la place du travail, dans les modalités de jouissance et de consommation. Ces mutations sociales ont-elles une incidence profonde sur la structure et l’identité des hommes et des femmes ? Notre cycle de conférences viendra interroger cette évolution.