Jean-Pierre Lebrun – Où est passée la perversion ?

J’ai commencé par cette petite note : un chauffeur de taxi outré par les abus de toutes sortes d’aujourd’hui me dit : j’ai trois filles, et je ne sais plus à quoi je dois les éduquer : au vice ou à la vertu !

il ne faut pas unifier la perversion. Il existe « des » perversions et elles ne sont pas toutes à mettre sur le même plan.

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Jean-Pierre Lebrun – La société du serpent

Je remercie d’abord l’EPHEP de me donner l’occasion de rendre hommage, au-delà de son livre, à la mémoire de Jean-Daniel Causse. Il m’a été donné de le rencontrer à la suite de la parution du livre « Des lois pour être humain » coécrit avec l’exégète de la Bible, André Wenin. C’est ce dernier qui, via Ellian Cuvillier, avait permis et fait la joie de cette rencontre avec Jean-Daniel et son épouse. Depuis, il lui était arrivé souvent à Montpellier d’accepter de discuter plusieurs de mes ouvrages dans le cadre de L’ALI-Languedoc Roussillon grâce à amitié de Bob Saltzman et c’est à l’un de ses échanges que le contact a pu s’établir avec Charles Melman et l’EPHEP.

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décès d’Elisabeth Fradet

Lili Fradet… notre chère Lili Fradet nous a quittés le 8 janvier.

Vous nous avez quittés si vite ; Nous en sommes surpris, étonnés, presque incrédules… Vous étiez  « un compagnon » des premières heures et pendant des dizaines d’années nous avons partagé le souci d’approfondir et de transmettre la psychanalyse dans la plus grande rigueur et le plus grand respect de l’éthique. Soyez-en remerciée.

Toujours soucieuse de l’autre, toujours là où on vous attendait, vous étiez celle sur laquelle on pouvait compter si le besoin s’en faisait sentir. Vous nous avez enrichis de vos réflexions sur la psychanalyse, toujours cliniques, pertinentes, originales.

Travailler avec vous était un vrai plaisir. Votre façon de surmonter votre handicap était incroyable, on ne savait pas si vous lisiez votre texte ou si vous l’aviez appris par cœur. Vous resterez un bel exemple de courage et de ténacité.

Il y a avait foule hier pour venir vous dire adieu. L’émotion était immense. L’hommage que vous a rendu votre famille était magnifique, vrai, touchant. Vos enfants et petits enfants ne pouvaient pas retenir leur larmes, le chagrin était palpable.

Vous étiez fine, sensible, votre départ est une grande perte pour la psychanalyse. Vous étiez le cœur et le dynamisme de l’école. Adieu Lili, nous ne vous oublierons jamais.

E.L. G.C.